La nuit
fut assez pénible et j’ai très al dormi à cause d’un ronfleur (damned ! il
y a toujours un dans ces cas là !). Le lendemain, samedi donc, après avoir
pris mon petit déjeuné français dans le gîte avec les provisions que j’avais
acquises le jour précédent, j’ai expliqué à l’accueil les difficultés que
j’avais eues pour trouver les locations de vélo. Il m’a donc montré un endroit
sur la carte ou je pourrais aller, et je suis parti immédiatement. Il devait
être dans les neuf heures, et il faisait un temps de rêve : un temps sans
nuages pour un ciel écossais XD
Arrivé
l’endroit indiqué, je ne vois rien. Je demande donc à un passant qui me renvoie
sur un magasin de vélos. Une fois là haut, je demande, et là j’apprend que le
seul magasin dans le coin à louer des vélos était un des deux que j’avais
cherché le jour précédent près du château dans la rue principale, mais que son
enseigne n’était pas visible : il fallait que je demande à une librairie
pour pouvoir entrer en contact avec le loueur en question. Et je m’étonne que
je ne l’ai pas trouvé…
Je dirige
donc mes pas avec une pointe d’exaspération puisqu’à chaque fois on m’indique
un endroit opposé dans la ville, mais une certaine bonne humeur, persuadé que
maintenant que j’avais l’explication au fait que je ne trouvais pas le magasin,
tout allait rentrer dans l’ordre.
Une fois
arrivé à la librairie en question, je demande, et là la personne passe un coup
de téléphone, et me dit qu’en fait aujourd’hui ils ne sont pas ouverts. Je la
regarde avec des yeux ronds, ne demandant pas mon reste, je m’en suis allé là
ou tout on touriste aurait du commencer par aller : à l’office du
tourisme.
Une fois
là haut, j’explique que je veux faire le tour du Loch Ness en vélo mais que je
ne sais pas ou trouver une location de vélo. Ils me disent que le seul magasin
existant se trouve là ou je venais d’aller, et après leur avoir expliqué en
j’en venais et qu’il m’avaient dit qu’ils n’ouvraient que le lendemain, le seul
autre endroit on il était possible de louer un vélo se situer à pas moins de…
trois kilomètres. -_-‘
Je suis
retourné dans le magasin ou j’ai vue la personne qui louait les vélos en
question, afin de demander s’ils ne s’étaient pas trompé, que c’était bien
aujourd’hui qu’ils étaient fermés et pas le lendemain comme indiqué sur les
brochures. Mais non, je pense qu la flemme devait être incrustée trop
profondément dans on crâne pour qu’il ait envie de faire quoi que ce soi pour
moi ce jour là.
Je suis
donc sorti, un peu dégoûté de cette ville soi disant touristique qui n’offrait
même pas un service de location de vélo potable (et dire que sur le guide ils
disaient qu’il était sérieux…), mais ce n’est pas la première fois que le guide
surestimait ses commentaires. Ca m’a donc assez déstabilisé car alors que je
pensais que la location de vélo serait la chose la plus simple entre e voyage
et le logement, je n’ai pas réussit à en louer un.
Il était
finalement 11H00 lorsque je me suis rendu comptq ue je ne pourrait pas faire de
vélo. J’ai donc décidé d’aller à Drumnadrochit ville à partir de laquelle il
était possible d’avoir un bon point de vue du Loch Ness en randonnée, selon le
guide.
Il a
fallut que j’aille à la gare routière pour récupérer un ticket pour le premier
bus y allant, et le bus suivant était pour 11H30.
Lorsque je
suis arrivé à Drumnadrochit, j’ai été surpris de me trouver dans un tout petit
patelin. Je me suis même demandé si je ne m’étais pas trompé d’arrêt :
j’étais descendu là simplement parce que j’avais vu le panneau de la ville, mais
cette dernière aurait très bien pu être très étendue, et je serais arrivé du
mauvais coté !
Je me suis
donc rapidement renseigné, tout d’abord auprès des autochtones pour savoir ou
se trouvait l’office du tourisme, puis auprès de l’office du tourisme lui même.
Et bien non, je ne m’étais pas trompé : c’est simplement une ville très
étendue, mais j’étais simplement descendu au bon arrêt.
J’ai donc
demander des infos tout d’abord pour reprendre le bus, ou se trouvait la
station de bus étant donné que j’étais descendu à un arrêt, ainsi que sur les
différents itinéraires de balades qui se trouvaient à proximité. Là dessus, on
m’a donné une carte avec les parcours.
En
sortant, j’ai commencé par aller chercher là ou se trouvait la gare routière,
j’ai donc suivi les indications que l’on m’avait donné, et après avoir passé un
pont, j’ai redemandé ma route. Là, la personne m’a indiqué un autre endroit,
après y avoir été, j’ai encore redemandé, mais j’avais vraiment l’impression
que tout le monde s’était mis d’accord pour me faire tourner en rond. Du coup,
ne la trouvant pas j’ai poursuivi mon chemin pour aller au point de départ de
la rando. J’ai commencé à avoir mal au pied à ce moment là, et j’ai maudis tout
le béton des villes, et surtout j’ai regretté d’avoir fait un aussi grand tour
le soir précédent.
J’a laissé
ce problème de coté pour ne pas gâcher la balade, et je me suis concentré sur
le fait que j’étais bel et bien perdu. La carte que l’office du tourisme
m’avait donné n’était composé que de trois traits pour les route, et de vagues
pointillés pour les chemins. En réalité, il n’y avait pas plus de route mais il
n’y avait pas non plus le nom des routes… Je me suis donc arrêté à un carrefour
me demandant par ou il faudrait que j’aille. C’est alors qu’une femme s’est
arrété au volant de sa voiture, et m’a demandé si j’étais perdu et si elle
pouvais m’aider. Les autres fois, j’ai toujours refusé, souhaitant me
débrouiller moi même, mais là, il faut bien avouer que j’étais complètement
paumé. J’ai donc accepté, et elle a accepté de me montrer sur la carte là ou
nous nous trouvions. Enfin, elle a eu quand même quelques doutes quand elle a
vu la précision inégalée de la carte qu’on m’avait donnée… D’ailleurs, elle a
eu raison d’avoir des doutes puisqu’il s’est avéré par la suite qu’elle m’avait
indiqué le mauvais endroit XD
Mais bon,
ne sachant rien de tout cela, j’ai poursuivit ma route avec une confiance
rapidement ébranlée puisque je ne parvenais toujours pas à prendre mes repère
(normal, el essayant de me repérer par rapport au mauvais point, c’est dur…). A
un certain moment, j’ai hésité à m’engager dans un petit chemin forestier sur
ma droite, et puis je me suis dit que de toute façon, tant que j’étais perdu,
valait mieux en profiter et faire un balade en forêt, et puis… c’était peut
être ça le chemin.
Je me suis
donc retrouvé à longer une partie de la ville par le sentier, et finalement,
j’ai rapidement rejoint une rue pour demander une fois encore à un passant si
je me trouvait bien au bon endroit.
La rue
était vide à part deux personnes âgées dont je me suis empressé d’aller quérir
l’aide. Il s’agissait d’un couple de retraité, qui étaient très étonné de la
carte qu’on m’avait donné, et qui ne savaient pas se repérer dessus. Je les ais
finalement accompagnés jusque chez eux puisqu’ils me disaient que ce que je
cherchais se trouvait par là…
Enfin en
attendant, j’ai profité de mon contact avec l’habitant pour discuter un peu, et
je me souviens même que la femme m’a dit que j’étais courageux de venir me
perdre ici ^^ enfin, je vous passe les détails de la conversation, mais ils
étaient on ne peut plus sympathiques ! Finalement, une fois près de chez
eux, la femme m’a offert de boire un café ou un thé chez eux, mais j’ai refusé,
voyant que le bonhomme semblait pas très d’accord là dessus, et aussi car je ne
savais toujours pas ou j’étais !
Finalement,
ils m’ont montré une direction que je pourrais suivre pour trouver mon
chemin : il s’agissait d’un passage près de chez eux. La dame écossaise
m’a dit que ça avait été un plaisir de parlé avec moi, et j’en été flatté, et
après les avoir salués en retour, je suis parti dans la direction qu’il
m’avaient indiquée.
Je suis
alors arrivé au comble de mon étonnement devant une carte fixée sur le sol
juste avant un chemin forestier. Dessus j’ai alors vu que j’avais été trop loin
et que j’étais à un autre bout du sentier que je comptais emprunter. (Sur le
coup j’ai pensé : je n’ai jamais autant aimé les cartes avec marqué
« You are HERE » dessus ^^). Il était 13H15.
J’ai donc
commencé à prendre ce chemin, et c’est alors que j’ai réalisé, et bien… que
j’avais très mal à mon pied droit, et que dès que je marchait dessus, ça me
faisait atrocement mal. Mais bon, maintenant que j’étais là et que j’avais eu
tant de mal à trouver ce sentier, je n’allait pas abandonner, en tous cas,
surtout pas pour repartir marcher sur du bitume !
J’ai donc
emprunté le sentier, et trouvant un piquet de ois, je l’ai utilisé comme canne
pour marcher, mais ce n’étais pas de la plus grande efficacité. Je suis arrivé
rapidement sur une autre carte, et en voyant à nouveau un « You are
HERE », j’ai réalisé que l’échelle de la carte était en réalité très
petite ! (ou très grande, enfin bref, on parcours la carte plu rapidement
quoi XD).
Je me suis
donc dis que malgré mon pie, je pourrais bien faire une petite balade, et j’ai
donc pris un sentier qui grimpait pour accéder à un point de vue, et j’ai
remarqué deux choses : que mon pied me faisait moins mal quand je marchait
sur le talon, ou que je marchais sur la pointe du pied. Utile pour grimper.
(j’ai préférer ne pas penser à la descente XD).
Finalement,
j’ai accédé a travers d’un décors magnifique au point de vue dont parlait la
carte vers 14H15. Sur toute la balade, je n’ai croisé que deux couples et aucun
papier. J’en ait déduit que les gens n’étaient pas très sportifs dans le coin
ou que les touristes préféraient les balades en yatch plutôt que les rando (ou
le vélo (grrr)).
Comme la
balade était plaisante, j’en ai profité pour aller sur le second point de vue.
Mais le retour était épouvantable : je n’arrivait vraiment plus à marcher,
mais bon, il fallait bien revenir. Par ailleurs, autre preuve de la sympathie
des écossais, lorsque je suis redescendu dans la ville, une dame m’a vu
claudiquer et m’a demandé si ça allait.
Maintenant
la randonnée terminée, il allait falloir que je retrouve la gare routière…
Je suis
donc retourné un nouvelle fois à l’office du tourisme, ou ils m’ont dis que je
trouverait ça devant le bureau de poste. J’étais déjà passé par là, et d’ailleurs,
j’avais même déjà acheté des timbres dans ce bureau pour les cartes postales
que j’avait prévues d’écrire, mais je n’avait rien vu.
J’ai donc
demandé au guichet, et là j’ai compris pourquoi j’avais tant de mal à savoir ou
se trouvait la station de bus : il n’y en avait pas…
En fait,
il n’y avait qu’un arrêt et c’était le chauffeur qui donnait les tickets !
Encore fallait il le savoir : pour quoi qui avait toujours vu des gares
routières, j’avais pensé que c’était partout pareil.
Du coup,
ayant dépensé mon dernier argent liquide pour acheter des timbres, j’ai été
retirer suffisamment pour pouvoir payer le retour du bus, et j’ai attendu avec
d’autres personnes le bus, qui par chance avec du retard (comme moi). J’en ai
profité pour parler avec les gens qui prenaient le bus, histoire de m’assurer
de la situation et de ne pas être pris au dépourvu.
J’étais de
retour à l’hôtel à 16H40. Par chance pour mon pied, ce dernier était vraiment
très proche de la gare routière. Ne pouvant et surtout ne souhaitant faire un
pas de plus, j’ai décidé d’écrire les 17 cartes postales que je souhaitait
poster avant de repartir. J’en avais déjà écrites 4, le jour précédent, mais
les 12 me prirent beaucoup de temps…
Finalement,
je m’en suis sorti vers 19H20, et j’ai pensé à aller les poster ainsi que me
chercher un petit restaurant.
Manque de
bol, tous ceux que le guide proposaient et qui avaient l’air intéressant pour y
trouver des spécialités régionales étaient déjà bondé. D’ailleurs, sur les
menus, il était inscrit : « service de 5H30 à 7H00 », et même en
essayant de rentrer, ils étaient tous bondés. Mais qui peut donc bien aller
manger à 17H30 ??? (Je me suis alors rappelé que c’était à peu près les
horaires auxquels mes colocataires avaient l’habitude de manger). Je pensais
alors avec regret aux restaurants français.
Je suis
donc aller chercher quelque chose à manger dans un magasin (des pâtes fraîches
=) ), et comme il y avait peu de place dans la cuisine de l’hôtel, je me suis
retrouvé à manger en compagnie de deux anglais qui se trouvaient dans ma
chambre.
Ils était
parti la veille du point le plus au nord de l’Ecosse, et se donnaient encore un
dizaine de jours pour arriver au point le plus au sud de l’Angleterre. Tout ça
en vélo. Je crois qu’ils comptaient faire environ 80 kilomètres par jour. L’un
des deux avait une trentaine d’année et travaillait dans le graphisme alors que
l’autre venait de finir ce qui correspondrait en France à un diplôme
d’ingénieur dans l’environnement.