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Dernière attache virtuelle face à l'Inconnu

Derniers commentaires
2 juin 2008

Note du jour

Des portes qui se ferment toutes seules…

J’ai mis du temps à m’en rendre compte, mais je m’en suis rendu compte : Ici, toutes les portes sas exceptions jusque maintenant se ferment toutes seuls (grâce à un procédé ingénieux disposé au dessus de la porte).

Il s’agit là d’un fait concernant aussi bien les portes menant sur l’extérieur (ce qui paraît alors normal pour nous autres français), que pour les portes à l’intérieur même de l’appartement par exemple.

Cette manière procure à la fois des avantages et des inconvénients (surtout quand on est chargé).

Courtoisie routière :

Ici les gens sont très courtois sur la route, et quelque soit l’heure, quelque soit le niveau d’encombrement de la route, les coups de klaxons sont rarissimes et les appels de phares, qui le sont nettement moins, ne servent qu’à indiquer à l’automobiliste en face qu’on lui laisse le passage alors qu’on a la priorité. En effet, ici, les routes sont larges, mais les voitures se garent sur la route, du coup, il arrive fréquemment que les voitures ou plus particulièrement les bus dussent empiéter sur la voie en face.

Serrons nous la pince !

Depuis que je suis arrivé en Ecosse, je n’ai encore vu personne se serrer la main pour se dire bonjour, ou au revoir. Les contacts ce niveau sont limités à un « Hi ! », ou « Hihi ! » pour les plus causants.

Contrôleurs de bus :

Le jour ou un contrôleur est entré dans le bus, j’ai été surpris : j pensais qu’il n’y en avait pas puisque les chauffeurs vérifient les tickets ou les font payer directement. Peut être une mesure pour vérifier que les chauffeurs font bien leur boulot ?

Censure télévisée :

Comme mes colocataires regardent toujours la télévision, et que je squatte le salon pour avoir accès à Internet, je me suis rapidement rendu compte que le mot « fuck » était systématiquement censuré. La première fois que j’ai entendu la censure, j’ai cru à une blague de l’émission ou à un autre bruit qui été arrivé en même temps, mais comme j’ai vu la situation se répéter, j’en ai accepté cette évidence.

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25 mai 2008

Stirling

Cette nuit là, par rapport à la nuit dernière, tous les occupants étaient différents. Mais cela ne nous as pas empêché d’avoir droit à un demi ronfleur qui ne m’a finalement gêné que pour m’endormir.

Le jour précédent, avant d’aller louer le vélo, j’étais passé à la gare sous les conseils de la française (Clémentine) pour voir un peu les tarifs et ce qu’ils proposaient comme horaires pour faire le trajet vers Stirling. En fait, j’ai surtout été décidé d’y aller lorsqu’à la gare routière on m’a dit que j’aurais deux heures d’attentes à Perth. La gare routière ne se trouvant pas au centre, cela aurait signifiait que je n'aurais strictement rien à voir ou à faire pendant ces deux heures. J’ai pu avoir un train à 9H38 qui arrivait directement à Stirling sans changement, en seulement 3H00, et pour la modique somme de 10£. Lorsque j’ai vu ça, je n’avais pas hésité une seule seconde.

Bref tout ça pour dire que je m’étais arrangé pour repartir de l’hôtel pour 9H00, et comme Inverness était le terminus de la ligne, j’ai pu directement m’asseoir dans le train (l’état de mon pied n’avait fait qu’empirer pendant la nuit).

Contrairement à ce que m’avait dit Clémentine, les paysages n’était guère plus beaux en train qu’en bus. Néanmoins, je disposais là de tout le confort qu’offrait le train et j’avais deux places pour moi. Je pense que ça vaudra vraiment le coup de prendre le train pour les paysages lorsque j’irai à Glen Coe.

Finalement, je suis arrivé à destination sans encombres et en sortant de la gare, j’ai commencé à gravir la pente menant au château. Je n’ai pas pris la peine d’aller à l’office du tourisme pour m’éviter de trop marcher.

Après avoir pris quelques photos des alentours, je suis rentré dans la forteresse vers 13H10, ou j’ai pris un billet d' entrée. La visite était très intéressante, et je dirais même plus que celle du château d’Edinburgh, malgré que certaines pièces soient fermées en raison de la restauration. Les autres parties de la forteresse qui venaient d’être rénovées étaient vraiment impressionnantes, si bien qu’en sortant j’avais même l’impression de ne plus avoir mal au pied !

Ensuite, j’avais vu une autre attraction touristique : une prison qui devait être présentée par des comédiens. J’avais lu sur le guide que c’était compréhensible pour un niveau moyen d’anglais. Seulement, ils parlaient super vite ! Enfin, cela ne m’a pas empêcher d’en comprendre les grandes lignes, mais je pense que cette attraction était plutôt destinée à un plus jeune public que moi. D’ailleurs, il n’y avait pas beaucoup de monde en ce lieu à par des familles.

Vers 16H30, j’étais quand même pressé de reprendre le train pour revenir sur Edinburgh, histoire de me reposer. J’ai pris une nouvelle fois le train, la gare étant la lus proche, et surtout car je savais que comme Stirling est un centre ferroviaire, j’aurais un train pour Edinburgh assez rapidement.

Et ce fut le cas, puisque je n’eu à attendre qu’une demi heure. En 50 minutes, soit à 18H00, j’étais à Edinburgh. Du coup, comparativement au bus, le train m’avait globalement coûté 5£ de moins, avait mis une heure de moins pour faire le trajet, et m’avait permis de passer par l’ancienne capitale de l’Ecosse. De quoi se réconcilier avec les trains…

Une fois sur Edinburgh, plus de complications : suffisait simplement d’attendre 5 minutes un bus, puis je fus de retour à l’appartement vers 19H00.

Chose étrange : à la gare de Stirling, pour accéder aux voies ou en sortir, je devais présenter ma carte à une machine automatisée. C’est pour le moment la seule gare ou j’ai vu ce type de procédé puisque dans les autres villes, il n’y a rien de tel.

En relisant ce que j’ai écrit pour les préparatifs, je me dis quand même : « quelle heureuse idée ai-je eu de ne pas vouloir faire ma randonnée à Glen Coe le même week-end ! ».

24 mai 2008

Drumnadrochit && Loch Ness

La nuit fut assez pénible et j’ai très al dormi à cause d’un ronfleur (damned ! il y a toujours un dans ces cas là !). Le lendemain, samedi donc, après avoir pris mon petit déjeuné français dans le gîte avec les provisions que j’avais acquises le jour précédent, j’ai expliqué à l’accueil les difficultés que j’avais eues pour trouver les locations de vélo. Il m’a donc montré un endroit sur la carte ou je pourrais aller, et je suis parti immédiatement. Il devait être dans les neuf heures, et il faisait un temps de rêve : un temps sans nuages pour un ciel écossais XD

Arrivé l’endroit indiqué, je ne vois rien. Je demande donc à un passant qui me renvoie sur un magasin de vélos. Une fois là haut, je demande, et là j’apprend que le seul magasin dans le coin à louer des vélos était un des deux que j’avais cherché le jour précédent près du château dans la rue principale, mais que son enseigne n’était pas visible : il fallait que je demande à une librairie pour pouvoir entrer en contact avec le loueur en question. Et je m’étonne que je ne l’ai pas trouvé…

Je dirige donc mes pas avec une pointe d’exaspération puisqu’à chaque fois on m’indique un endroit opposé dans la ville, mais une certaine bonne humeur, persuadé que maintenant que j’avais l’explication au fait que je ne trouvais pas le magasin, tout allait rentrer dans l’ordre.

Une fois arrivé à la librairie en question, je demande, et là la personne passe un coup de téléphone, et me dit qu’en fait aujourd’hui ils ne sont pas ouverts. Je la regarde avec des yeux ronds, ne demandant pas mon reste, je m’en suis allé là ou tout on touriste aurait du commencer par aller : à l’office du tourisme.

Une fois là haut, j’explique que je veux faire le tour du Loch Ness en vélo mais que je ne sais pas ou trouver une location de vélo. Ils me disent que le seul magasin existant se trouve là ou je venais d’aller, et après leur avoir expliqué en j’en venais et qu’il m’avaient dit qu’ils n’ouvraient que le lendemain, le seul autre endroit on il était possible de louer un vélo se situer à pas moins de… trois kilomètres. -_-‘

Je suis retourné dans le magasin ou j’ai vue la personne qui louait les vélos en question, afin de demander s’ils ne s’étaient pas trompé, que c’était bien aujourd’hui qu’ils étaient fermés et pas le lendemain comme indiqué sur les brochures. Mais non, je pense qu la flemme devait être incrustée trop profondément dans on crâne pour qu’il ait envie de faire quoi que ce soi pour moi ce jour là.

Je suis donc sorti, un peu dégoûté de cette ville soi disant touristique qui n’offrait même pas un service de location de vélo potable (et dire que sur le guide ils disaient qu’il était sérieux…), mais ce n’est pas la première fois que le guide surestimait ses commentaires. Ca m’a donc assez déstabilisé car alors que je pensais que la location de vélo serait la chose la plus simple entre e voyage et le logement, je n’ai pas réussit à en louer un.

Il était finalement 11H00 lorsque je me suis rendu comptq ue je ne pourrait pas faire de vélo. J’ai donc décidé d’aller à Drumnadrochit ville à partir de laquelle il était possible d’avoir un bon point de vue du Loch Ness en randonnée, selon le guide.

Il a fallut que j’aille à la gare routière pour récupérer un ticket pour le premier bus y allant, et le bus suivant était pour 11H30.

Lorsque je suis arrivé à Drumnadrochit, j’ai été surpris de me trouver dans un tout petit patelin. Je me suis même demandé si je ne m’étais pas trompé d’arrêt : j’étais descendu là simplement parce que j’avais vu le panneau de la ville, mais cette dernière aurait très bien pu être très étendue, et je serais arrivé du mauvais coté !

Je me suis donc rapidement renseigné, tout d’abord auprès des autochtones pour savoir ou se trouvait l’office du tourisme, puis auprès de l’office du tourisme lui même. Et bien non, je ne m’étais pas trompé : c’est simplement une ville très étendue, mais j’étais simplement descendu au bon arrêt.

J’ai donc demander des infos tout d’abord pour reprendre le bus, ou se trouvait la station de bus étant donné que j’étais descendu à un arrêt, ainsi que sur les différents itinéraires de balades qui se trouvaient à proximité. Là dessus, on m’a donné une carte avec les parcours.

En sortant, j’ai commencé par aller chercher là ou se trouvait la gare routière, j’ai donc suivi les indications que l’on m’avait donné, et après avoir passé un pont, j’ai redemandé ma route. Là, la personne m’a indiqué un autre endroit, après y avoir été, j’ai encore redemandé, mais j’avais vraiment l’impression que tout le monde s’était mis d’accord pour me faire tourner en rond. Du coup, ne la trouvant pas j’ai poursuivi mon chemin pour aller au point de départ de la rando. J’ai commencé à avoir mal au pied à ce moment là, et j’ai maudis tout le béton des villes, et surtout j’ai regretté d’avoir fait un aussi grand tour le soir précédent.

J’a laissé ce problème de coté pour ne pas gâcher la balade, et je me suis concentré sur le fait que j’étais bel et bien perdu. La carte que l’office du tourisme m’avait donné n’était composé que de trois traits pour les route, et de vagues pointillés pour les chemins. En réalité, il n’y avait pas plus de route mais il n’y avait pas non plus le nom des routes… Je me suis donc arrêté à un carrefour me demandant par ou il faudrait que j’aille. C’est alors qu’une femme s’est arrété au volant de sa voiture, et m’a demandé si j’étais perdu et si elle pouvais m’aider. Les autres fois, j’ai toujours refusé, souhaitant me débrouiller moi même, mais là, il faut bien avouer que j’étais complètement paumé. J’ai donc accepté, et elle a accepté de me montrer sur la carte là ou nous nous trouvions. Enfin, elle a eu quand même quelques doutes quand elle a vu la précision inégalée de la carte qu’on m’avait donnée… D’ailleurs, elle a eu raison d’avoir des doutes puisqu’il s’est avéré par la suite qu’elle m’avait indiqué le mauvais endroit XD

Mais bon, ne sachant rien de tout cela, j’ai poursuivit ma route avec une confiance rapidement ébranlée puisque je ne parvenais toujours pas à prendre mes repère (normal, el essayant de me repérer par rapport au mauvais point, c’est dur…). A un certain moment, j’ai hésité à m’engager dans un petit chemin forestier sur ma droite, et puis je me suis dit que de toute façon, tant que j’étais perdu, valait mieux en profiter et faire un balade en forêt, et puis… c’était peut être ça le chemin.

Je me suis donc retrouvé à longer une partie de la ville par le sentier, et finalement, j’ai rapidement rejoint une rue pour demander une fois encore à un passant si je me trouvait bien au bon endroit.

La rue était vide à part deux personnes âgées dont je me suis empressé d’aller quérir l’aide. Il s’agissait d’un couple de retraité, qui étaient très étonné de la carte qu’on m’avait donné, et qui ne savaient pas se repérer dessus. Je les ais finalement accompagnés jusque chez eux puisqu’ils me disaient que ce que je cherchais se trouvait par là…

Enfin en attendant, j’ai profité de mon contact avec l’habitant pour discuter un peu, et je me souviens même que la femme m’a dit que j’étais courageux de venir me perdre ici ^^ enfin, je vous passe les détails de la conversation, mais ils étaient on ne peut plus sympathiques ! Finalement, une fois près de chez eux, la femme m’a offert de boire un café ou un thé chez eux, mais j’ai refusé, voyant que le bonhomme semblait pas très d’accord là dessus, et aussi car je ne savais toujours pas ou j’étais !

Finalement, ils m’ont montré une direction que je pourrais suivre pour trouver mon chemin : il s’agissait d’un passage près de chez eux. La dame écossaise m’a dit que ça avait été un plaisir de parlé avec moi, et j’en été flatté, et après les avoir salués en retour, je suis parti dans la direction qu’il m’avaient indiquée.

Je suis alors arrivé au comble de mon étonnement devant une carte fixée sur le sol juste avant un chemin forestier. Dessus j’ai alors vu que j’avais été trop loin et que j’étais à un autre bout du sentier que je comptais emprunter. (Sur le coup j’ai pensé : je n’ai jamais autant aimé les cartes avec marqué « You are HERE » dessus ^^). Il était 13H15.

J’ai donc commencé à prendre ce chemin, et c’est alors que j’ai réalisé, et bien… que j’avais très mal à mon pied droit, et que dès que je marchait dessus, ça me faisait atrocement mal. Mais bon, maintenant que j’étais là et que j’avais eu tant de mal à trouver ce sentier, je n’allait pas abandonner, en tous cas, surtout pas pour repartir marcher sur du bitume !

J’ai donc emprunté le sentier, et trouvant un piquet de ois, je l’ai utilisé comme canne pour marcher, mais ce n’étais pas de la plus grande efficacité. Je suis arrivé rapidement sur une autre carte, et en voyant à nouveau un « You are HERE », j’ai réalisé que l’échelle de la carte était en réalité très petite ! (ou très grande, enfin bref, on parcours la carte plu rapidement quoi XD).

Je me suis donc dis que malgré mon pie, je pourrais bien faire une petite balade, et j’ai donc pris un sentier qui grimpait pour accéder à un point de vue, et j’ai remarqué deux choses : que mon pied me faisait moins mal quand je marchait sur le talon, ou que je marchais sur la pointe du pied. Utile pour grimper. (j’ai préférer ne pas penser à la descente XD).

Finalement, j’ai accédé a travers d’un décors magnifique au point de vue dont parlait la carte vers 14H15. Sur toute la balade, je n’ai croisé que deux couples et aucun papier. J’en ait déduit que les gens n’étaient pas très sportifs dans le coin ou que les touristes préféraient les balades en yatch plutôt que les rando (ou le vélo (grrr)).

Comme la balade était plaisante, j’en ai profité pour aller sur le second point de vue. Mais le retour était épouvantable : je n’arrivait vraiment plus à marcher, mais bon, il fallait bien revenir. Par ailleurs, autre preuve de la sympathie des écossais, lorsque je suis redescendu dans la ville, une dame m’a vu claudiquer et m’a demandé si ça allait.

Maintenant la randonnée terminée, il allait falloir que je retrouve la gare routière…

Je suis donc retourné un nouvelle fois à l’office du tourisme, ou ils m’ont dis que je trouverait ça devant le bureau de poste. J’étais déjà passé par là, et d’ailleurs, j’avais même déjà acheté des timbres dans ce bureau pour les cartes postales que j’avait prévues d’écrire, mais je n’avait rien vu.

J’ai donc demandé au guichet, et là j’ai compris pourquoi j’avais tant de mal à savoir ou se trouvait la station de bus : il n’y en avait pas…

En fait, il n’y avait qu’un arrêt et c’était le chauffeur qui donnait les tickets ! Encore fallait il le savoir : pour quoi qui avait toujours vu des gares routières, j’avais pensé que c’était partout pareil.

Du coup, ayant dépensé mon dernier argent liquide pour acheter des timbres, j’ai été retirer suffisamment pour pouvoir payer le retour du bus, et j’ai attendu avec d’autres personnes le bus, qui par chance avec du retard (comme moi). J’en ai profité pour parler avec les gens qui prenaient le bus, histoire de m’assurer de la situation et de ne pas être pris au dépourvu.

J’étais de retour à l’hôtel à 16H40. Par chance pour mon pied, ce dernier était vraiment très proche de la gare routière. Ne pouvant et surtout ne souhaitant faire un pas de plus, j’ai décidé d’écrire les 17 cartes postales que je souhaitait poster avant de repartir. J’en avais déjà écrites 4, le jour précédent, mais les 12 me prirent beaucoup de temps…

Finalement, je m’en suis sorti vers 19H20, et j’ai pensé à aller les poster ainsi que me chercher un petit restaurant.

Manque de bol, tous ceux que le guide proposaient et qui avaient l’air intéressant pour y trouver des spécialités régionales étaient déjà bondé. D’ailleurs, sur les menus, il était inscrit : « service de 5H30 à 7H00 », et même en essayant de rentrer, ils étaient tous bondés. Mais qui peut donc bien aller manger à 17H30 ??? (Je me suis alors rappelé que c’était à peu près les horaires auxquels mes colocataires avaient l’habitude de manger). Je pensais alors avec regret aux restaurants français.

Je suis donc aller chercher quelque chose à manger dans un magasin (des pâtes fraîches =) ), et comme il y avait peu de place dans la cuisine de l’hôtel, je me suis retrouvé à manger en compagnie de deux anglais qui se trouvaient dans ma chambre.

Ils était parti la veille du point le plus au nord de l’Ecosse, et se donnaient encore un dizaine de jours pour arriver au point le plus au sud de l’Angleterre. Tout ça en vélo. Je crois qu’ils comptaient faire environ 80 kilomètres par jour. L’un des deux avait une trentaine d’année et travaillait dans le graphisme alors que l’autre venait de finir ce qui correspondrait en France à un diplôme d’ingénieur dans l’environnement.

23 mai 2008

Inverness

Vendredi, après avoir été à l’université le matin, je suis retourné à l’appartement pour ramener l’ordinateur portable et prendre mon packtage qui ne consistait en rien d’autre qu’un sac de couchage et un sac à dos avec de la documentation ainsi que quelques autres affaires.

Le bus que je comptais prendre pour aller d’Edinburgh à Inverness était prévu à 14H40. Je suis donc parti à 13H40 afin de me laisser une petite marge puisque je n’avais jamais pris de bus pour aller dans une autre ville et je ne savais donc pas comment cela fonctionnait.

Arrivé en ville, j’ai commencé par chercher la bus station, qui n’était pas très apparente extérieurement, mais que je n’ai pas eu trop de mal à trouver.

Une fois à l’intérieur, j’ai été assez surpris de la manière dont ça se présentait. A la réflexion, je ne sais pas vraiment à quoi d’autre je m’attendais , mais là, c’était vraiment une gare routière : des bus étaient rangés face au bâtiment et il y avait des sièges disposés en face pour l’attente, un peu comme dans les aéroports.

Je me suis donc dirigé avec quelques hésitations vers le guichet, et alors que j’avais quelques doutes sur la disponibilité du bus étant donné que je m’y prenais assez tard, j’ai finalement obtenu un billet pour le bus que je convoitais.

Dans la file d’attente, j’ai été amusé du fait que les gens me demandent des infos sur l’endroit ou il fallait faire la queue et si c’était la bonne, alors que je prenais moi même pour la première fois ce type de transport.

Finalement, le bus est parti avec une dizaine de minutes de retard, mais sur les 4H30 qui nous séparaient d’Inverness, ce n’était pas grand chose. Dans le bus, il n’y avait quasiment personne.

Le bus était à moitié vide. Nous avions donc de la place pour nous. Mais finalement, il s’est entièrement rempli à l’arrêt de Perth.

Une autre chose qui m’a surpris, c’est alors qu’on se trouvait sur une quatre voies, j’ai cru que nous étions arrivé dans des embouteillages, lorsque j’ai vu sur le bord de la route un panneau indiquant un rond point… Une autre fois, ce ut carrément une feu tricolore. J’ai trouvé ça extrêmement bizarre de croiser des carrefours sur des quatre voies de type autoroutier.

A partir de Perth, nous avions dépassé la limite entre les Highlands et le centre, et j’ai pu alors contempler de très beaux paysages montagneux, laissant même apparaître parfois quelques rares neiges qui je suppose sont éternelles. La grisaille qui était constante n’a cependant pas déversé de pluie sur nous, et rendait les paysages encore plus… écossais.

Finalement, le bus est arrivé à Inverness avec vingt minutes de retard, soit à 18H30. En sortant du bus, j’ai pu constater la différence de température avec Edinburgh. Peut être était ce aussi du au fait que j’avais quitté Edinburgh sous le soleil et que maintenant je me retrouvais sous d’épais nuages.

Des cris de mouettes m’ont fait remémoré l’emplacement d’Inversess sur la carte et le fait que cette ville se trouvait sur un embouchure vers la Mer du Nord. En y faisant plus attention, on pouvait sentir un légère odeur de brise marine.

Une fois dehors, j’ai donc commencé par vouloir chercher le Tourist hostel ou je comptais dormir. Très mal indiqué, il faut le dire : j’ai bien tourné dix minutes avant de finalement sonner à une petite porte ou le nom de l’hôtel n’était même pas indiqué. Par interphone, une personne m’a demandé si j’avais une réservation et après avoir répondu négativement,, m’a laissé rentré (l’intérêt de la question…).

J’ai donc voulu réserver pour deux nuits, et la personne à l’accueil m’a dit que j’avait de la chance car des lits était disponibles pour cette nuit là, mais que pour le lendemain, le dernier lit disponible venait d’être décommandé !

Je lui ai fait part de mon étonnement : je pensais que par cette saison, il n’y aurait personne dans ce genre d’hotel. Il m’a dit qu’il y avait toujours beaucoup de monde.

Finalement, après avoir réussit mon voyage sans trop de complications et avoir réussit à trouver du premier coup un hôtel, je me suis estimé chanceux. D’ailleurs, ce qui m’a étonné, c’était le prix de la nuit par rapport au voyage que je venait de faire : pour le bus que je venait de prendre, j’en avais eu pour 21£, alors que pour les deux nuits d’hôtel, j’en avais eu pour 25£.

Il m’a donc remit un drap et une clef de la chambre ou j’allais dormir. Il s’agissait d’un dortoir de 8 lits, et il y avait déjà des affaires, mas personne n’avais montré le bout de son nez.

Finalement, en bon touriste, je suis parti faire un tour de la ville. Cette dernière s’est avérée assez petite. D’ailleurs, ça se voyait par rapport à la taille de la bus station. J’ai don essayé d’en faire le tour tout en cherchant les points de locations de vélo pour le lendemain. Finalement, je n’en ai pas trouvé un seul, bien que j’ai été au bout de la ville pour cela… Mais j’en ai profité pour faire un tour dans les artères principales (vu la taille de la ville, dans les ruelles principales de la ville -_-‘), et j’en ai profité pour voir de l’extérieur le minuscule château d’Inverness.

Après avoir mangé un sandwich dans un supermarché du coin et l’avoir mangé près du fleuve traversant Inverness, je suis rentré à l’hôtel. Il devait être environ dix heures du soir, ce qui signifie que j’avais passé un peu plus de deux heures dans la ville pour en faire le tour. D’ailleurs, à la fin je devais bien la connaître puisqu’un passant m’a demandé son chemin et j’ai pu le guider facilement XD

A l’hôtel, j’ai rencontré une autre française qui dormait dans la même chambre que moi et j’en ai profité pour discuter un peu : cela faisait quand même deux mois que je n’avais pas parlé français et je dois bien avouer que ça me manquait un peu de ne pas parler ou comprendre une langue sans aucun problèmes…

En fait, elle allait quitter l’Ecosse le lendemain en prenant son avion à Aberdeen, après avoir refait un tour du coté du Loch Ness.

Elle m’a conseillé de prendre le train au moins une fois car d’après ce qu’elle savait, bien que les prix des trains soient plus chers que ceux des bus, les paysages qui les trains traversaient sont beaucoup plus beaux, et notamment en ce qui concernait un Loch au sud de Glen Coe qui lui avait été donné de voir.

J’ai aussi croisé un couple d’allemands qui finissaient eux aussi leur tour de l’Ecosse qui était très sympathique aussi. Il m’ont même donné des tickets de réduction pour faire le tour des grandes villes en bus touristique comme Edinburgh, Glassgow, ou Inverness puisqu’ils n’allaient plus s’en servir.

Je me suis rendu compte que j’avais des coups de soleil, et je me suis bien demandé comment j’avais pu les prendre alors que j’avais passé toute la journée dans le bus et que la grisaille était omniprésente…

22 mai 2008

Préparatifs pour le WE

Ca faisait bien longtemps que je n'avais rien posté, et voici du nouveau!
Donc je vous tiens informé comme promis!




Au début je voulais partir sur Aberdeeen, mais apparemment, ça ne semblait pas être un coin très touristique, et à part des châteaux, pas grand chose à voir. D’ailleurs, elle est décrite comme étant une ville granitique.

Du coup, j’ai reconsidéré mon objectif et j’ai repéré 4 grands coin à aller voir : Inverness en priorité ainsi que Glen Coe tous deux pour pouvoir me faire une idée de la beauté du paysage écossais. Ensuite, je souhaitais visiter deux villes qui semblaient importantes : Glasgow et Stirling.

Seulement, quatre villes et plus que trois week-end en Ecosse, ce n’est pas suffisant. J’ai donc pensé que je pourrait visiter deux lieux en même temps. J’ai pensé à visiter Inverness et Glen Coe qui sont assez proche, et surtout ce qui aurait été plu pratique pour les voyages, mais comme je comptais faire une activité physique sur ces deux lieux (vélo et randonnée) mais comme je ne suis pas sur de mes capacités à pouvoir enchaîner une randonnée sur une centaine de kilomètres en vélo, je préférais prendre mes précautions avec la visite d’un château que je pourrais abréger suivant l’intensité des courbatures.

J’ai donc commencé à planifier ce projet pour Inverness, et j’en suis maintenant à la veille de partir mais il me reste encore quelques préparatifs comme… avoir la confirmation que j’aurais bien un logement là haut XD Mais bon, je ne me fais pas trop de soucis : on est plus dans la période ou les hôtels et autres services identiques cherchent des client plutôt que l’inverse. Donc au pire, si celui que je visais est plein, je pourrais toujours voir pour un autre. Et pour ça j’ai besoin d’arriver tôt, ce qui n’est pas évident sachant que le voyage se fera en bus, et que je dois quand même aller bosser le matin.

M’enfin voilà, les préparatifs de dernière minute…

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26 avril 2008

Visite finale pour Edinburgh

Et voilà, ça se fait attendre mais bon: j'avais las flemme d'uploader les images... Donc voilà le compte rendu de samedi  dernier, sachant que dimanche j'ai bien essayé d'aller visiter quelques trucs, mais en fait, je crois que j'ai déjà vu tout ce qui était intéressant dans le coin. je suis donc rentré rapidement sans avoir rien vu d'intéressant que des parcs fermés au public (on se demande à quoi ils peuvent bien servir) et des commerçants un peu trop vendeurs de leurs produits.

Aujourd’hui (samedi), j’ai enfilé m combinaison de touriste (un air étonné, une paire de n’oeils grands ouverts, le guide du touriste dans une main et l’appareil immortaliseur dans l’autre) je suis sorti sous les rayons rares du soleil écossais pour aller visiter le château d’Edinburgh. Depuis le temps que je le prenais en photo de loin, je me suis dis qu’il fallait que j’y rentre !

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Je crois que j’y suis allé environ vers 11H30, mais à mon grand étonnement, il y avait beaucoup de monde ! Des touristes de tous les horizons : des anglais, des italiens et espagnols, des allemands ainsi que des français. Ce qui m’a rappelé que c’était à peu près la période des vacances en France.

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Après avoir fait la queue pendant une vingtaine de minutes, j’ai enfin obtenu le bout de papier qui m’ouvrirait la herse de cette antique demeure. Antique vraiment ? Non, mais moyenâgeuse pour le moins.

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J’ai longtemps hésité avant de me décider à prendre ou non l’audioguide qui était proposé avec un coté de ma conscience qui me disait : « Ben si t’es ici, c’est pas pour parler et entendre parler anglais ? » et l’autre « Mouhaha, t’auras l’air d’un gros benêt si tu comprend rien de rien :p »

Je me suis donc équipé d’un audioguide en français -_-‘

Mais bon, grâce à cela, je n’ai pas eu à attendre qu’un nouveau guide se présente, et j’ai pu me lancer dans la visite directement. Le temps que je me mette en route et que j’écoute les premiers commentaire sur les fondations du château, j’ai regardé ma montre pour ne pas manquer 13H : car tous les jours sauf le dimanche à cette heure, un coup de canon est tiré à partir du château. Pourquoi 13H ? Car ça permet de ne tirer qu’un seul coup de canon (1:00PM), au lieu de 12 pour 12H. :) Malin ces écossais.

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Bref, après avoir vu mais surtout entendu le fameux coup de canon, j’ai poursuivi ma visite dans ce fort. Ce dernier contient aussi le musée de la guerre Ecossais que j’ai aussi visité… mais rien de tel que des photos pour décrire ce que j’ai vu. Les commentaire m’ont appris que ce château était réputé comme étant le château humide et venteux par la famille royale. Et ce château a su mettre en application sa réputation avec des bourrasques de vents particulièrement importantes mais alimenté par quelques gouttes de pluie seulement.

De bien nombreuses histoires rattachées à ce château, telles que des histoires de siège et d’évasion de prisonniers rendirent la visite plus intéressante.

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24 avril 2008

Quand la montonie s'installe...

Comme vous avez pu le constater, je n'ai pas posté de billet ces derniers jours. Ce n'est pas que l'envie l'en manque, mais bon, une fois qu'on a passé la nouveauté, la monotonie et la redondance prennent la place!

Alors tout d'abord, j'aimerais revenir sur les commentaires qui m'ont été faits ou sur d'autres échos provenant de France.

Déjà, au niveau de la météo, je dirais que nous avons gagné peut-être au maximum 5 degrés par rapport à il y a quinze jours. Disons simplement que je m'habille toujours de la même façon qu'il y a quinze jours, mais au lieu d'avoir un peu froid, il fait désormais bon.
Depuis le WE, le temps était ce qu'on pourrait appeler "au beau fixe", même si il pleuvait la nuit, mais pendant la journée, il faisait vraiment très bon, et j'allais même jusqu'à me demander si je n'allais pas délaisser mon manteau ou mon pull. Mais aujourd'hui, la pluie est retombée pendant la journée et on sent bien la différence...

En ce qui concerne mes visites, déjà que je revois mes parcours à la baisse, c'est pas pour jouer à Sherlock Holmes à me demander pourquoi le magasin "The Red Door" a une porte rouge. Et faut dire que les échecs critiques pour les jets de langues ne me donnent pas vraiment envie d'aller parler aux gens sur de la technique...

Niveau relation avec les colocataires, ça se passe bien : j'ai l'occasion de discuter chaque jour avec l'un ou l'autre mais  je suis content qu'ils fassent des efforts pour essayer de me comprendre. Je parle quand même moins avec Calum mais bon, ça s'arrangera peut-être avec le temps.

Que dire sinon? Je me suis arrangé avec eux, possesseurs de voitures, pour avoir leurs emplois du temps et qu'ils m'emmènent lorsque leurs horaires coïncident avec les miens. Mais bon, comme ils ont vraiment peu de cours dans le semaine, autant dire que je continue à prendre le bus les trois quarts du temps.

D'ailleurs, en ce qui concerne les cours, il s'avère que je me suis finalement trompé dans mon interprétation de bachelor: moi je voyais bachelor = bac, mais en fait non: le bachelor est un diplôme qui correspondrait déjà à des études supérieures.
Il s'avère donc qu'Asleight est en seconde année en management et Amy en première année de psychologie. Quant-à Calum, ben je ne sais pas encore vraiment ce qu'il fait bien que j'ai compris qu'il était en première année d'études dans l'informatique, mais je ne saurais pas dire lesquelles exactement.
Bref, en tous cas, le fait qu'ils n'aient pas beaucoup de cours s'expliquerait alors facilement: quand on pense qu'en France, les étudiants en droit pour ne pas les citer, n'ont qu'une dizaine d'heures de cous par semaine, on peut penser qu'ici il en est de même.

Pour finir, je voulais simplement dire que pour les personnes qui osaient avancer le fait que je comprenais les écossais, ils se trompent lourdement. En fait, plus j'écoute les écossais, moins je les comprends, ou plutôt, plus je comprend qu'ils ont vraiment un accent bizzaroïde si bien qu'on n'en comprend plus très bien ce qu'ils disent. Et je me dis que la personne que j'avais vu à la cathédrale lors de ma visite de la HightStreet était soit Anglais, soit parlait impeccablement bien l'écossais. Enfin, je compare ça avec les gens que j'entends dans le bus qui parlent au téléphone ou dans la rue, mais en même temps, je me dis que si on nous écoutait parler dans la rue, même sans avoir d'accent particulier, le fait d'utiliser les petits raccourcis que la langue nous offre, en ajoutant la rapidité et le vocabulaire des rues, ces personnes seraient assez désappointées de ce qu'elles entendent par rapport à la langue qu'elles auraient pu étudier.

20 avril 2008

Viste GrassMarket

Aujourd’hui, j’avais prévu d’aller voir Edinburgh Castel, mais finalement, comme je suis parti trop tard de l’appartement, j’ai décidé de modifier mon planning et de remettre cette visite à une prochaine fois. Du coup, j’ai été visité GrassMarket et ses alentours, visite qui a été, il faut bien le dire, plus que décevante.

J’ai d’abord essayé de faire un petit crochet dans la vieille ville pour voir de nouvelles rues de sorte à ce qu’à la fin des deux mois, j’ai véritablement quadrillé toute la ville. Ensuite, ne sachant pas vraiment ou se trouvait GrassMarket et me fiant plus à mon instinct qu’à la carte, j’ai suivi le flanc du château d’Edinburgh en prenant une rue qui montait afin d’avoir une meilleure vue sur le reste de la cité.

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Finalement, j’ai aperçu le nom de GrassMarket sur un panneau en contrebas, et j’ai trouvé des escaliers y menant. Une fois arrivé en bas, je m’attendais à voir des marchands et une peu d’animation, surtout le dimanche en pleine après midi, mais quelle ne fut pas ma surprise lorsque je me suis retrouvé dans une rue désolée en travaux, ou les déchets étaient balayés par un petit vent…

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Remis de ma stupeur, je me suis dirigé vers le point d’intérêt suivant indiqué par le guide touristique : il s’agissait d’un magasin appelé « The Red Door ». Je l’ai trouvé assez facilement, mais il ne s’agissait là que d’un magasin d’art comme un autre, et dont la seule caractéristique peu commune était la taille de ce magasin : minuscule. Il m’était même impossible d’entrer dans ce magasin de front tellement la porte était étroite. Là encore, déception, et partout, des rues en travaux, en rénovation, si bien que je n’ai jeté qu’un coup d’œil au pub en face qui était lui aussi désigné comme point d’intérêt qui semblait lui aussi commun. J’ai donc quitté ce quartier pour me diriger vers l’église de GreyFriard ou le guide proposait d’aller visiter un cimetière.

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Je suis donc parti à la visite de ce cimetière, et comme à mon habitude, je ne suis pas sorti avant d’en avoir fait le tour. Et là, je suis passé tout étonné devant une bande de gothique qui écoutaient de la musique, ce qui m’a bien faire mais bon. Ensuite, en y regardant de plus près et au fur et à mesure que je me suis avancé dans le cimetière, je me suis aperçu que le cimetière n’était pas entretenu, qu’il y avait même des pierres tombales à terre, et que les gens prenaient plus ça comme un espace vert que comme un cimetière. D’ailleurs, j’ai noté qu’il y avait possibilité de faire une sorte de sortie macabre en visitant le cimetière la nuit, et certainement avec un guide qui raconte des histoires d’épouvante…

Bref, déçu de ce que j’avais vu, j’ai poursuivit sur le dernier point d’intérêt que proposait le guide : voir une école, puisqu’il n’était pas possible de la visiter. Je l’ai donc vue, par dessus les gigantesques murs d’enceinte de ce bâtiment, ais bon, rien d’exceptionnel. C’est sur que ça ressemblait plus à un château ou un manoir qu’une école mais bon, dans une ville ou les places marchandes sont en travaux et ou les cimetières font office d’espace verts, il faut s’attendre à tout.

Comme ça mon tour n’avait finalement pas duré longtemps, j’ai décidé de marcher jusqu’à l’appartement histoire de me rendre un peu mieux compte des distances. Finalement, l’appartement n’est pas si loin : je ne pense pas qu’il y ait plus de quarante minutes de marche jusqu’au centre (je n’avais pas pris de montre).

M’enfin, voici un lien vers la carte de mon parcours aujourd’hui, et sinon j’ai mis toutes les photos de ma visite au fur et à mesure (je n’utilise plus les albums photos).

19 avril 2008

Visite HightStreet

Et voilà, aujourd’hui il a fait beau : donc des nuages toute la matinée et une partie de l’après midi et un vent glacial. Mais quelques rayons de soleils sont venus vers le début d’après midi percer les nuages pour nous éblouir.

Voici mon trajet d'aujourd'hui.

J’ai donc commencé mon tour dans le début de l’après midi en commençant par aller recharger ma carte de bus pour un mois. Comme ils m’avaient donné une carte adulte avant, j’ai été obligé de refaire une carte student pour avoir le droit aux réductions.

Après avoir rempli quelques formalités, je me suis retrouvé dehors, avec le soleil, et j’ai commencé à gravir une ruelle afin d’atteindre la Hight Street, lieu recommandé par mon guide touristique, et qui est décrit comme « le cœur battant de la vieille ville », ce qui doit être plus vrai dans les périodes estivales lorsqu’il y a plus de touristes. Mais il faut bien admettre qu’il y avait tout de même un peu de monde dans les rues.

J’ai donc commencé par la visite de la cathédrale St Gilles. Vous aurez pas de photos d’intérieur car elles étaient interdites. Néanmoins, il aurait été difficile de rendre par la photo l’intérieur de cette immense structure.
Tandis que j’étais là haut, j’ai vu quelqu’un qui semblait faire une sorte de visite guidée à deux personnes. Je me suis donc approché pour écouter ce qu’il disait. Les deux autres personnes m’ont invitées à me joindre à elles pour écouter ce que leur ami disait. J’ai eu ainsi le droit à une visite guidée avec des commentaires très intéressants : par exemple, alors que pour une simple statue en mémoire d’une personne décédée, il n’y avait quelque lignes d’explications, cet écossais nous a raconté les origines de la personne en question, la manière dont il avait été tué, et tout une foule d’autres détails rendant la visite bien plus palpitante.

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Après avoir passé un certain temps dans cette cathédrale, j’ai dirigé mes pas vers le son d’une cornemuse qui claironnait toute proche. Le musicien, vêtu d’un kilt ne devait pas avoir chaud…

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Me trouvant à proximité du parlement, j'en ai profité pour y faire un tour ainsi que visiter la librairie nationale d’Ecosse ou il y avait une exposition., puis j’ai redescendu la ruelle pour aller au musée de l’enfance. Ce « petit » musé exposait divers jouets allant des poupées aux petits trains…

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Une fois sorti, l’intensité du vent m’a convaincu de rentrer, mais pas sans avoir fait auparavant un petit détour pour faire une boucle…

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18 avril 2008

Metro Newspaper

Voilà, je viens de faire une nouvelle catégorie ou je vais répertorier tous les articles que j'ai trouvé étranges ou amusant ou les deux dans le journal que je lis désormais de coutume dans le bus.
Le journal s'appelle Metro, d'où le nom de ce billet.

Pour le commencement, je vais faire plusieurs jours, mais ensuite, ces articles arriveront un peu comme les notes, au moment ou il y aura de choses à montrer ou à raconter.

Tous les articles ne sont pas forcément bons à lire: certains ne sont là que pour les images

J'ai essayé de prendre les photos de telle sorte à ce que le texte soit toujours lisible. On sait jamais, de fois que vous voudriez parfaire votre anglais ;)

Par contre, je crois que si vous voulez vraiment voir l'image en grand, il vous faudra faire 'clic droit' puis 'enregistrer sous' pour pouvoir la lire directement avec votre PC.

2008.04.17

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2008.04.16

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2008.04.14

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