Stirling
Cette nuit
là, par rapport à la nuit dernière, tous les occupants étaient différents. Mais
cela ne nous as pas empêché d’avoir droit à un demi ronfleur qui ne m’a
finalement gêné que pour m’endormir.
Le jour
précédent, avant d’aller louer le vélo, j’étais passé à la gare sous les
conseils de la française (Clémentine) pour voir un peu les tarifs et ce qu’ils
proposaient comme horaires pour faire le trajet vers Stirling. En fait, j’ai
surtout été décidé d’y aller lorsqu’à la gare routière on m’a dit que j’aurais
deux heures d’attentes à Perth. La gare routière ne se trouvant pas au
centre, cela aurait signifiait que je n'aurais strictement rien à voir ou à faire pendant ces deux heures. J’ai pu avoir
un train à 9H38 qui arrivait directement à Stirling sans changement, en seulement
3H00, et pour la modique somme de 10£. Lorsque j’ai vu ça, je n’avais pas
hésité une seule seconde.
Bref tout
ça pour dire que je m’étais arrangé pour repartir de l’hôtel pour 9H00, et
comme Inverness était le terminus de la ligne, j’ai pu directement m’asseoir
dans le train (l’état de mon pied n’avait fait qu’empirer pendant la nuit).
Contrairement
à ce que m’avait dit Clémentine, les paysages n’était guère plus beaux en
train qu’en bus. Néanmoins, je disposais là de tout le confort qu’offrait le
train et j’avais deux places pour moi. Je pense que ça vaudra vraiment le coup
de prendre le train pour les paysages lorsque j’irai à Glen Coe.
Finalement,
je suis arrivé à destination sans encombres et en sortant de la gare, j’ai
commencé à gravir la pente menant au château. Je n’ai pas pris la peine d’aller
à l’office du tourisme pour m’éviter de trop marcher.
Après
avoir pris quelques photos des alentours, je suis rentré dans la forteresse
vers 13H10, ou j’ai pris un billet d' entrée. La visite était très intéressante, et je
dirais même plus que celle du château d’Edinburgh, malgré que certaines pièces
soient fermées en raison de la restauration. Les autres parties de la
forteresse qui venaient d’être rénovées étaient vraiment impressionnantes, si bien
qu’en sortant j’avais même l’impression de ne plus avoir mal au pied !
Ensuite,
j’avais vu une autre attraction touristique : une prison qui devait être
présentée par des comédiens. J’avais lu sur le guide que c’était compréhensible
pour un niveau moyen d’anglais. Seulement, ils parlaient super vite !
Enfin, cela ne m’a pas empêcher d’en comprendre les grandes lignes, mais je
pense que cette attraction était plutôt destinée à un plus jeune public que
moi. D’ailleurs, il n’y avait pas beaucoup de monde en ce lieu à par des
familles.
Vers
16H30, j’étais quand même pressé de reprendre le train pour revenir sur
Edinburgh, histoire de me reposer. J’ai pris une nouvelle fois le train, la
gare étant la lus proche, et surtout car je savais que comme Stirling est un
centre ferroviaire, j’aurais un train pour Edinburgh assez rapidement.
Et ce fut
le cas, puisque je n’eu à attendre qu’une demi heure. En 50 minutes, soit à
18H00, j’étais à Edinburgh. Du coup, comparativement au bus, le train m’avait
globalement coûté 5£ de moins, avait mis une heure de
moins pour faire le trajet, et m’avait permis de passer par l’ancienne capitale
de l’Ecosse. De quoi se réconcilier avec les trains…
Une fois
sur Edinburgh, plus de complications : suffisait simplement d’attendre 5
minutes un bus, puis je fus de retour à l’appartement vers 19H00.
Chose
étrange : à la gare de Stirling, pour accéder aux voies ou en sortir, je
devais présenter ma carte à une machine automatisée. C’est pour le moment la
seule gare ou j’ai vu ce type de procédé puisque dans les autres villes, il n’y a rien de
tel.
En
relisant ce que j’ai écrit pour les préparatifs, je me dis quand même :
« quelle heureuse idée ai-je eu de ne pas vouloir faire ma randonnée à
Glen Coe le même week-end ! ».